Collectivités et zones humides

Connaissance et prise en compte des tourbières et des zones humides en général dans les politiques publiques

 

Partenaires

Ce projet a été réalisé avec le concours financier de :

   

Contexte

Le Conservatoire d’espaces naturels de Lozère a réalisé ou participé aux inventaires de zones humides en Lozère. En 2016, il a actualisé la cartographie de synthèse produite en 2014 sur la base de données relatives aux :

  • inventaires de zones humides
  • habitats humides répertoriés dans les documents d’objectifs Natura 2000
  • mesures agri-environnementales territorialisées et contrats Natura 2000 (mis à disposition par certains opérateurs)
  • expertises et diagnostics effectués par le Cen Lozère

La connaissance en matière de zones humides sur le département de la Lozère, si elle n’est pas encore complète, permet une vision précise des enjeux de préservation de la biodiversité et de la ressource en eau. Par ailleurs, le Cen Lozère a acquis depuis plus de 20 ans une expérience significative en matière de gestion durable et de restauration. Il a ainsi souhaité publier un document d’information et d’aide à la décision pour les élus des collectivités du département, également accessible aux autres acteurs et citoyens, au service d’un bien commun.

 

Objectifs

La préservation et la gestion durable des zones humides constituent une des clefs essentielles au bon fonctionnement des écosystèmes liés à l’eau pour la préservation de la ressource et pour la protection de la biodiversité.

Les milieux naturels humides sont reconnus d »intérêt général dans le Code de l’environnement. Les collectivités locales ont à charge et à cœur de les prendre en compte en vue d’un développement local harmonieux. Pour autant, la tâche n’est pas aisée tant la connaissance dans des domaines divers est indispensable. Il faut gérer de nombreuses actions, d’intérêt général ou non, liées à l’aménagement du territoire, aux diverses activités et à la vie quotidienne des citoyens.

Pour parvenir à une conciliation intelligente et viable des enjeux, pour pouvoir prendre en compte les milieux humides, il faut connaître, comprendre, mesurer, évaluer. Le document propose un tour d’horizon pour une possible et nécessaire intégration des tourbières, de leurs éco-complexes et des zones humides en général dans une optique de « ménagement » du territoire dans les politiques d’aménagement.

 

Le document

Outil de connaissance, d’aide à la décision et à la planification destiné aux élus, ce document se présente en plusieurs parties :

  • Préambule
  • Sommaire
  • le Cen Lozère
  • Éléments généraux de contexte, de politiques publiques et de législation, focus sur les différents types de zones humides présents en Lozère (lien)
  • Éléments de connaissance de ces milieux naturels particuliers (identification, fonctionnement, exigences écologiques, enjeux socio-économiques et environnementaux, services rendus) (lien)
  • Intégration des zones humides dans l’aménagement du territoire au travers des thématiques de l’urbanisme, de la sylviculture et de l’agriculture (lien)
  • Sites internet utiles

Enfin, le document est complété par des informations sur les zones humides (proportion, localisation et répartition) à une échelle communale (version papier).

La carte ci-après (état de la connaissance au 31/12/2016) permet de localiser et caractériser les zones humides présentes en Lozère.

 

Avertissements :

  • certains secteurs du territoire n’ont pour l’heure pas fait l’objet de prospections.
  • la délimitation des zones humides n’a pas de valeur réglementaire.

 

Utilisation de la carte :

  • ce bouton (en haut à gauche) permet d’accéder à la légende et de sélectionner les données à afficher en cochant les cases.
  • ce bouton (en haut à droite) permet d’afficher la carte en plein écran dans une nouvelle fenêtre, pour améliorer sa visiblité.
  • Les données zones humides sont séparées en 5 secteurs (Aubrac, Margeride ouest, Margeride est, Causses et Cévennes). Pour chaque secteur, il existe une couche de zones humides surfaciques (correspondant à celles de plus d’1 hectare) et une couche de zones humides ponctuelles (celles de moins d’1 hectare).